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10 déc. 2011

Je suis juste un gars III : L'ombre piégée de la lumière piégée dans l'ombre

La Treizologie de Frédö sur l’Amour et la Lumière™  


AVERTISSEMENT : Ce texte est une fiction inspirée de vraies émotions. Toute ressemblance avec des gens de mon entourage n'est pas une coïncidence mais respecte leur confidentialité.


On vient de raccrocher au téléphone. Vais-je mieux ou moins bien qu'avant notre appel ? Non, c'est pareille, juste que là je viens d'avoir un coup au visage qui me fait réaliser une réponse à une de tes question: «Pourquoi diable, toi et moi, ne sommes nous pas encore ensemble ? Pourquoi on est pas un «couple»... » 
Que sais-je? J'essayais juste tantôt, simplement d'exprimer librement et respectueusement ce qui se passe en moi face à cette question et bien d'autres émotions que je vis un peu trop dans l'absolue ces mois-ci.  Que je tente de rééquilibrer.


J'étais un écorché de la vie. J'ai jamais demandé d'être ici sur cette planète de merde qui pus entouré d'épais.  Surtout d'épais, il y a des épaisses, mais surtout le mâle de votre espèce qui est d'une «plutôt crasse scie» !


J'ai jamais demandé d'être agressif, blasé, trop deep, trop-ceci, bla bla...
J'ai jamais voulu être intelligent ou con, en faire trop comme pas assé.
J'ai jamais demandé à être ou avoir, d'être hyper ceci, jugé cela, rationaliser ici par là !
J'ai rien demandé et je demande jamais rien.
Je veux juste vivre en paix et crisser mon camps de ce zoo mondial et humain, de cette troisième dimension piégée dans sa dualité le plutôt que je pourrais et naturellement.

J'ai aucun reproche à faire à personne encore moins à moi-même.  Je suis juste un gars, juste moi et fort de sa connaissance de soi.

Je suis écœuré d'être ici et maintenant. Rien ne me retient et quand j'essaie de m'accrocher, je décroche vite.


Je t'écoutais tantôt et j'ai eu le vertige. J'ai été secoué, blessé. J'AI, JE...  J'accuse personne !
Je suis écœurer que ça joue sur ma confiance en moi.
Je suis écœurer d'être bête, franc, direct parfois méchant devant des petites natures et je suis tanné de mettre des gangs blancs devant des béliers, des tigresses qui te griffe d'une gifle !


J'en ai assé, beaucoup, passionnément des artistes, des philosophes, des intellectuels, des «faiseux», des hommes, des femmes, des enfants, des hypocrites,  des instables, des gens toxiques, saboteurs, des animaux, de la Terre entière!
Je suis épuisé de penser, je suis tanné et fatigué d'essayé de comprendre ce que je ne veux pas comprendre et de ne pas comprendre ce que je veux apprendre.


Je suis à bout comme je ne l'ai jamais été. 
Je me refuge dans la simplicité du Carpé Diem, je m'amuse délibérément à lire, écouter, écrire, échanger et réfléchir avec des «psychopatates», des philosophies amérindienne, chamanique, ésotérique, fictive, imaginative. 
Je m'évade, oui, moi c'est de même que je m'évade et aussi en faisant du vélo, du jogging et en vivant la nuit, à écrire, réfléchir et à rencontrer des chamans ou des Francs-maçon.

Je ne m'étourdis pas en m'occupant de plein de projets et en offrant mes ressources aux autres.  Ça j'en ai besoin pour m'accrocher et vivre.  C'est comme quand les artistes me disent que s'ils ne créent pas ils meurent, bien voilà, si moi je ne gère pas des projets je pense et je pense trop.  Faut que je sois occupé et aussi occupé pour moi si je veux vivre et vivre en paix.

Il y en a pour qui c'est la télé, la drogue, le sexe, faire l'autruche... que sais-je ? J'aime bien le sexe, aussi, et toute ses déviations, mais encore, j'ai jamais de partenaire à ma hauteur. 
Si j'étais une femme je serais une nymphomane et une totale insatisfaite.


Est-ce que je porte un jugement ? Naaan... j'exprime et j'expérimente cette chienne de puante de vie
en assumant le plus possible les choix, qu'à chaque jour qui passe, je me bat pour être certain de comprendre si j'avais bien le choix.  Comme ce choix ultime de m'être incarné dans ce corps fragile et déterminé à mourir.


J'étais une grosse boule de souffrance, vide, creuse, qui pleure et qui est colère, qui étouffe qui est épuisé, tanné, mais qui persiste à rester quand même jusqu'à la fin de la «game» plate et laide... J'arrive à me réfugié parfois dans mes amusements philosophiques, dans les «maladies» disent-ils
de trop «penséite» aiguë, d'hyperactivité, et de l'hypertimique parfois comique souvent tragique!


Je suis «hyper» essoufflés de cette fausse course, de ce paraître. Je prend le temps, qui n'existe pas,
à chaque jour de meubler ce vide par du rien et du tout. Je tant à devenir meilleur par rapport à ce que je pense juste et meilleur et non devenir parfait. 
Je résiste à chaque instant à ne pas être celui que je ne suis pas et ne veut pas être.  Je persiste à ne pas devenir celui qu'on perçoit, celui qu'on voudrait que je sois.


Je ne fit pas in. Quand je suis out, je m'amuse à faire croire que je suis IN...
Je déconne, je suis drôle, mais vous ne riez pas, vous me vomissez dessus.
Je pleur, je souffre, j'ai mal, vous êtes campé de rire et vous me tapez dans le dos.
Je suis fort et fier, vous me méprisez, me descendez, vous plaignez que je n'écoute pas et que je vous
blesse.
Je suis faible et blessé, vous me dites: «bin voyons, tu es fort, plein de ressources, tu vas t'en
sortir»
J'ai confiance en moi, vous avez peur de moi.
Je manque de confiance en moi, vous m'aimez subitement d'une pitié si laide ou vous me méprisez encore!
Je questionne et je veux apprendre, vous me dites que je manque de confiance en moi...!?
J'affirme, je suis impératif, bang! Vous vous exclamez : «as-tu ne pose pas assez de questions, tu et t'écoutes pas, tu comprends pas Alexandre ?????? Dites-vous ????!!!


Qui êtes-vous donc ? Oui, oui, vous tous ? Qui êtes-vous donc? Pour m'observer, me juger, me dicter? Me vouloir, me rejeter, me dénigrer et me rendre tantôt, important, plus tard un quidam indifféré et vice versa ?
Quel dualité vous brûle tant ? De quelle bipolarité tri-dimensionnel trisomique êtes vous donc animé ou atteint pour me parler de vos états d'âmes et vouloir penser pour moi ? 
D'où sortez-vous pour étaller vos souffrances, sans savoir les miennes, faisant le contraire de ce que je fais, et moi faisant le contraire de ce que j'écoute de vous ?  Il est où l'échange, le dialogue, la qualité de présence ?


Je ne vous écris pas pour vous faire du mal ou du bien.  Ni pour demander de l'aide. Oh que Non, j'écris parce que c'est par ces cris que je vis!
Ce monde est un monde de possession. Je ne possède rien et ne veux rien posséder, ni personne. 
J'ai fais plein d'essais. Parfois j'ai accomplie, mais trop souvent ça avorte.
Peut importe ce que je fais et avec qui, dans quel domaine de cette «vie» dans le système, je ne finis jamais rien à ma pleine satisfaction ou celle des autres moi-même.
Je vois sous mes yeux la misère chez les autres alors que je voulais l'empêcher.
J'entends les reproches qui me fustigent d'actes commis par ma main que je n'ai jamais fait ou imaginé faire subir. 
Je suis pourtant conscient et me considère responsable. Ou bien suis-je constamment manipulé à demi-conscient, ou peut-être parano ? Ahhhh Lady Conscience quand tu me tiens par la trop pensé
icccchhhhh !


Comment peut-on vouloir de moi ?
Comment peut-on vouloir m'aimer, moi, juste un gars, un être déchue, qui c'est trompé de destination et qui attends le prochain train vers l'infini ?
Je sais maintenant.  Parce que j'évolue et que j'ai du sens.  Parce que je suis simplement moi et vrai.
Parce que je suis fier et conscient.
Je suis touchant.
Je suis infini.
Je suis vie.
Je suis lumineux et juste.
Je respect mes valeurs et apprend à comprendre celles des autres. 


Mon coeur a fait des expériences et mon coeur a été fermé. Pis encore, il c'est laissé vider. 
S'il venait qu'à s'ouvrir, car il le fait peut-être, on y retrouverai un vide froid, laid, massacré, déçu, méfiant, en amour comme en amitié, comme en affaire, comme en la vie totale.  
Qu'importe ce que la personne, l'être ou l'entité sur le porche de mon coeur voudrait essayé de me donner, si elle rentre, elle y trouvera un vide sans fin, un enfer de tristesse et de colère, de rage et de méfiance.  Êtes-vous patientes ?  Avez vous le temps? Ou êtes-vous tout simplement folles alliées ?

On arrête pas de me dire que c'est impossible alors que je suis en train de le faire.
Il m'arrive parfois de me voir d'en haut en train de faire aux autres ce que je déteste me faire.



J'ai toujours éprouvé de l'affection pour les êtres humaines, du désir aussi, surtout un bon vouloir axé
sur la justice.  Lorsque je tente de m'ouvrir, d'ouvrir la porte, un courant d'air vient vite la fermer.  
J'ai pas envie de faire un «deal» de vie avec personne. 

J'en veux pas de couple moi. J'en veux pas!  Je veux être moi et que tu sois toi! Et que nous soyons ensemble et différents.

Je veux avoir la paix et je veux être aimer de la vrai énergie d'amour, la même à laquelle je tends à offrir et à donner sans conditions, ni retour. 

À date, dans ce chien de monde de chienne de game, Claudie a été la seule capable de cette échange. Elle a pris le train de l'au-delà en 1997. 
Je sais pertinament qu'elle m'attends peut-être au terminus au bout de la Galaxie. 

En attendant de me désincarné, j'ai décidé de me donner le plus beau à moi-même.  
D'être bien et heureux. 
De ne plus trop penser.  
De ne me fier qu'à ce que je pense de moi et de l'image que MOI j'ai de moi.
Je ne me fou pas des autres, mais comme Sartes écrivait: «L'enfer c'est les autres» et je me fou bien de ce que vous penser, surtout de moi.
Je me balance de ce que vous percevez de qui je suis, car je suis MOI et libre.
Ce qui est important c'est d'être heureux, heureuses et je vous le souhaite du fond de mon âme.  
De vous trouvez, de remplir votre corps de lumière entière et de vivre et laisser vivre dans la paix et l'harmonie.  Ensemble et différents, progressons.   


In lak'ech


La Treizologie de Frédö, revisitez les deux épisodes précédent de cette série:

5 commentaires:

  1. Cher Fredö,

    La vie, dans sa nature absolue, est très souffrante je crois. Accéder à cet absolue est le travail d'une vie pour la plupart des humains. Peu réussissent à l'atteindre.

    Je crois que les gens les plus sensibles sont aussi souvent les plus lucides. Ils arrivent à toucher temporairement cet absolue. À ceux-là, la question la plus pertinente est peut-être la suivante : comment réconcilier la douleur que provoque la prise de conscience avec la beauté infinie à la base de toute vie? En terme plus poétique, comment concilier le spleen et l'idéal?

    Tu es dans un spleen mon ami. Ce spleen est assurément la résultante du contact avec l'idéal! De cet angle, ton propos est encourageant. Il exprime la possibilité de concilier l'idéal humain (l'ouverture complète à l'autre) et ses vices les plus profonds (les jeux de pouvoir nécessaires à l'alliance sociale avec l'autre).

    Tu es entier Fredö. C'est la plus grande des qualités, mais aussi la plus dangereuse. Celle qui te permettra d'accéder à la réalisation de soi, mais aussi celle qui te fera souffrir.

    La vie, pour un être humain, c'est aussi cette souffrance. Facile à dire diras-tu? Je sais... Mais quelque part, je souffre avec toi, vers ce chemin de l'alliance réelle entre deux personnes qui n'acceptent que l'absolue... Il faut donc trouver quelqu'un capable d'une alliance spirituelle complète. Et de trouver quelqu'un comme ça, c'est un contrat!

    Je crois qu'il faut toutefois toujours espérer, malgré tout.

    Martin.

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  2. Wow, c'est pognant, et à la fois reflète durement mais clairement ce que plusieurs personnes vivent.

    J'ai l'impression que je comprendrais encore plus si je savais ce qui se passait dans la vie de l'auteur, mais...c'est ca la beauté...les mots parlent d'eux même et , t'ayant côtoyé(même si il y a de ca un bon bout de temps) j'imagine très bien ce texte venant de toi et de tes nombreuses aventures/opinions/avec un certain fuckthe worlsdisme rigolo.

    Passe une bonne journée Alexandre, sur ce je vais aller manger du bacon et aller travailler(dieu merci pour les salaires gouvernementaux et le temps supplémentaire à 26$ de l'heure) ca encourage un peu.

    JF

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  3. tu as trouvé la clé...à chacune de tes réflexions...il y a le mot / la phrase qui est au-dela!
    Je vais réfléchir encore un peu...pouet

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  4. Fredo,
    il n'est en effet pas facile de vivre dans un monde qui n'a pas encore compris qu'on est beaucoup plus qu'une dimension physique, qu'on est en fait un être spirituel qui fait l'expérience du physique. si les gens comprenaient à fond ce concept - pas le comprendre avec sa tête!!- et bien, ils feraient davantage attention à leurs mots, à leurs regards et même à leurs pensées... car ils sont tous porteurs d'une énergie et cette énergie qui pénètre, blesse... elle nous blesse au plus profond de notre être et elle fait autant - sinon plus - de dommage qu'un coup de poignard dans le dos.
    je souffre aussi des ces blessures énergétiques... tellement, que j'ai peine à vivre. je suis sans énergie.
    alors, j'essaies, au meilleur de mes capacités, de retourner à la source...en gardant mes pieds sur terre.
    alors, fredo, continue d'avoir confiance en toi, malgré les paroles de ton passé qui ont une emprise sur tes pensées... laisse tomber ces pensées qui ne t'appartiennent pas... (ELLES NE T'APPARTIENNENT PAS). retourne au coeur de qui tu es et fais confiance à ce senti; il est vrai. le reste, c'est du lavage de cerveau.
    les gens finiront par se réveiller. ça déjà commencé, le sens-tu?
    elsa xxx

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  5. redo: c'est moi Johnny... Ton mot me blesse car j'ai honte car il m'éduque. J'en pleure à le lire... Je vais l'imprimer, le relire car tu y exprime les mots de notre vie, de ma vie aussi. Tu es sur ma route pour m'apprendre, toi qui joue avec la vie, avec les mots, avec les connaissances et en fais des exprériences. Qui a le culot: toi tu l'as définitivement...
    J'ai honte d'avoir voulu protéger ta personne, je m'en mord les doigts depuis hier. Frank, toi, moi, on a l'air des solides, des gars de PR, des gars qui savent comment faire les choses, des sur de soi. Pourtant y a pas plus sensibles que nous, plus anxieu, plus insecure devant les pochaines souffrances que la vie pourrait nous apporter. Fredo je demande pardon. Je te demande pardon de t'avoir blessé. Je t'aime maintenant encore plus fort car je comprends. Je me pensais seul dans ma merde, alors que nous sommes au moins deux à y survivre. Je viens d'apprendre beaucoup ce matin en te lisant. Je t'aime mon frere. Je te demande pardon d'avoir commis une erreur, moi qui aime tout comme toi oser, vivre differement, experimenter, faire ce qui n'est pas fait.
    Merci Fredo d'etre cet homme que tu es. Comme Falardeau, tu es un "personnage" qui n'a simplement pas le choix d'exister sur terre pour venir enseigner au autre quoi faire. Merci de m'avoir eduqué mon buddy. Je deviens un meilleur homme grâce à toi. Svp copie colle ce msg dans le blogue dans les commentaires. Je suis incapable de le faire car nenpossedenpasmde compte google. Je tiens à être public car ton mot est une oeuvre d'art. Merci d'etre là, sur ma route, main dans la main, avec ton chum johnny à ses cotés. Merci de me faire avancer
    Johnny Light xo

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