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5 mars 2010

Pourquoi j'insiste pour acheter la farine Robin Hood ?

Après une présentation d'affaires plutôt éprouvante, dû à l'état émotionnel dans lequel je me suis stupidement placé avec une importante personne dans ma vie actuellement, j'ai décidé de me faire du bien et de profiter de ce mardi matin pré-printanier et me suis rendu dans mes endroits telluriques énergisants.
Évidement je préférerais la forêt, la montagne avec un lac et le silence total. Je suis urbain tout autant qu'un amant de la campagne. Ayant grandi dans les quartiers centraux, j'ai besoin des deux espaces de vie pour me sentir bien. J'aime l'anonymat de la grande ville, la paix d'être seul entouré de pod gens! Vous allez dire, mais il est dingue ? Oui, je sais, je suis ce rêveur plein de folie, tantôt ce rebelle, souvent l'être ambivalent, inégale, contradictoire. Remember je ne suis pas un BPD, on m'a plutôt accolé deux étiquettes dans mes 34 automnes sur Terre : l'hyperactif aïgue à l'âge de 3 ans et plus récemment, l'hypertimie douce. Décidément je suis Hyper!
Qu'est-ce que vivre sans l'expérimenter ? Sans en faire l'expérience ? Même au prix d'émotions déchirantes.

Faute de pouvoir aller m'enfoncer dans les bois de Préfontaine à Val-David, j'avais donc ce besoin, après l'adrénaline de mes émotions vécues durant ma présentation et aussi surtout de l'émotion latente de mes remords sur ce que je vis avec l'une de mes collaboratrice les plus précieuse, d'aller dans un de mes espace urbain, libre et rassurant. Veston cravate vêtu en noir avec ma canadienne bourgogne, je descendis donc la rue Peel jusqu'au feux Griffintown Yard. 
Je suis d'abord allé à l'écurie, coin des Seigneurs et Ottawa, là où un des ex à ma mère que j'adorai travaillait. Si vous avez fait de la calèche dans le Vieux-Montréal, c'est de là qu'ils viennent les beaux chevaux ! Si vous en avez fait dans les années 1980, vous avez peut-être eu l'honneur de monter à bord de la calèche conduite par Alcaponico et le sourire réconfortant de Gaston qui dirigait ce bel éperon ! Qui sait, sans doute je cherchais le sourir de Gaston ? Je sais que je peux l'avoir dans mes souvenirs, au fond de ma mémoire, que personne jamais pourra me voler. Il vit encore dans cette dimension tant que je suis là. Je vois son sourire, même s'il n'est pas dans l'écurie et qu'il nous a quitté notre dimension il y a un bon moment déjà! Merci d'être encore là, merci à ton énergie de m'avoir permis ce matin, à 15 minutes du centre-ville de flatter et embrasser un bel éperon et de jaser avec un sympathique répartiteur de calèche en 2010 !

Ensuite, j'ai remonté la courte rue Hunter jusqu'à Notre-Dame. Et voilà la raison du titre de ce billet ! Vous suivez mon cerveau «ébulitif» ? Non loin de là, dans St-Henri existe toujours l'un des dernier moulin à farine québécois fonctionnant à 100%. L'usine Robin Hood. En la regardant, un flash, une inspiration a surgit dans mon cerveau et j'ai eu envie de vous écrire pourquoi j'achète toujours rien que de la Robin Hood pour faire mes gâteaux, mes crêpes et mes biscuits ! Ma mère achetait toujours 3 farines. De la Brodie XXX, et non c'est pas de la farine porno, elle s'appelait vraiment comme ça depuis 1883! L'autre marque était la très montréalaise Five Rose et rarement de la Robin Hood. Je vais lui demandé pourquoi déjà, car je me souviens vaguement qu'elle choisissait différente marque spécifiquement à des recettes.
Alors Robin Hood, même si dorénavant fait partie du groupe Smuckers est toute de même mes chères amies, la seule farine encore fabriqué entièrement à Montréal et fais de grains saskatchewanais. 
Voilà, c'est pour cette raison.  J'entends déjà des puristes de l'alimentation venir me dire, «oui mais» Smuckers c'est américain, les champs de la Saskatchewan sont bourré de grains «ogmnisés» ou «mosantoisé» bla bla que sais-je, à un moment donné il faut prendre position et décidé de ce que l'on crois le mieux pour nous et tantôt le partager, et non convaincre, avec notre entourage ce que nous estimons juste en toute conscience.
J'achète la Robin Hood car elle a l'un de ces plus grand plan de production en Amérique du Nord dans le Sud-ouest de ma ville et fait travailler des familles d'ici qui dépensent ici. Techniquement, comme dirait une bonne amie.  Assurément des ouvriers d'ici qui pourront aussi se payer un voyage par 2 ans afin de s'ouvrir sur le monde. Des ouvriers syndiqués, des ouvriers rares dans ce secteur économique secondaire en plein coeur de notre ville et dans un quartier écorché et plein d'histoire de fermetures post industrielles.

Voilà, c'était mon inspiration du moment en me promenant dans un des lieu qui me fait tant de bien, des espaces remplis d'histoires et de vibrations qui me nourrissent de positif et me recentre sur ce que j'aime et veux devenir. Je ne peux expliquer cette relation d'amour tellurique que j'entretiens avec ce secteur de la ville auquel je tiens à coeur, tout comme je tiens à ma collaboratrice avec qui je viens d'apprendre une leçon dans cette vie, avec laquelle j'espère réaliser des choses pour elle et moi et continuer de résister au système de toutes les façons possibles. Vive la Vie, universelle, belle et Ann. Fuck le système, restreint laid et puant!

In lak'ech guys ! Je vous aimes tous, sans le savoir, dans l'anonymat des pixels.

Note : je ne fais aucune promotion de marque ici, j'exprime librement ce qui me vient à l'esprit en pleine conscience des paradigmes qui sont les nôtres, ici et maintenant.
Exträ Liens, plus sur l'histoire industrielle et Robin Hood : 

Sources et crédits photos :
Robin Hood Mill Montréal : Moi avec mon iPhone le matin même de ma promenade.

1 commentaire:

  1. Je ressens les mêmes émotions lorsque (rarement) je me rends sur la rue Laval, ou encore près du chateau Ramezay...je ressens l epoque ou j aurais du et un futur qui m'attend possiblement...

    Et tu continues finalement la collaboration?

    C bien, je suis citée...copyright mon chéri...copyrights... Bisous calins tout pleins...

    RépondreEffacer

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