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13 sept. 2016

Je suis juste un Gars 9: Becoming my Better Self

La Treizologie de Frédö sur l’Amour et la Lumière™  Épisode 9:
Becoming my Better Self et Être présent sans remord.


Dédié à celles et ceux qui m'ont pleuré...

Waking up in a middle of the night under the light of a full moon, laying on the soil of a dark green forest,  across a lake, I see, I feel.  Hearing at a distance « Papa, papa…  où es-tu papa? » mixed with a dog barking, or is it a wolf ?

Ce Lac, une nuit à Val-David: source ou portail ?
 La nuit est bleue par la lune reflétant sur le lac.   Je connais bien ce lac et les montagnes qu'il l'entoure.  Ces grands conifères densifiant l'endroit, le rendant sombre et plein de lumière en même temps.

«Où es-tu papa?» persiste la voix de l'enfant, ni triste, ni joyeuse, seulement un écho questionnant, cherchant.  La voix douce et pure d'un garçon de 8 ans se réveillant d'un rêve.    Le rêve, cet autre monde, cet autre univers d'où il vient.   Être témoin de choses étranges. D'êtres étranges, lumineux, calme, triste, seul et plusieurs à la fois.
 
Nuits après nuits, ils viennent à lui, depuis ce temps lui rappeler qu'il ne se souvient pas.  Lui rappeler qu'ils regrettent de l'avoir laissé descendre sur Terre.

Mon enfance éclata
Ce fut l'adolescence
Et le mur du silence
Un matin se brisa
Ce fut la première fleur
Et la première fille
La première gentille
Et la première peur
Je volais je le jure
Je jure que je volais
Mon cœoeur ouvrait les bras
Je n'étais plus barbare

Un sujet fort important, une raisonnante en moi et avec les univers: de l'Être à soi-l'humain qui fait l'expérience sur ce plan ici de la multitude des possibilités.  Voilà des années que je médite, écris et explore ce possible savoir et que je ressens dans mon expérience qu'effectivement: 
1)  il n'y a pas de plan divin,
2)  il n'y a pas de «devoir» ou «falloir» il y a belle et bien «aimer», «tripper»  Vivre, faire l'expérience au maximum tant qu'on est sur ce plan.   
3) il Y A que soi et cette quête d'être présent, de simple vivre


Être là.  Présent
Nous ne sommes pas en mission, l'être conscient unique veut simplement faire une multitude diverse d'expériences via un ensemble d'êtres plus au moins conscient.

Soyez là.  Offrez-vous la qualité de présence.  La lucidité d'un rêve.  Étrange, paradoxale, cosmique...  Ce que vous voyez ou imaginez, ce que vous entendez ou pensez, existe quelque part ou ailleurs.   Quand nous sommes, avec l'une et l'autre: soyons présent, donnons nous ce seul moment d'être là et non ailleurs.  Ici dans ce qui semble vrai et non l'illusion de déconnexion connecté dans un là-bas, au-delà cet écran d'iPhone à faire semblant de vivre dans un Fakebook de plus en plus totalitaire.

Je suis un soir d'été avec mon ami Le Grand Jacques

Et nous chantons à tue tête notre amour résilient, pour toutes ces femelles, que jadis j'ai cru, mais qui n'ont point venu.  Lors de ces nuits d'automne, lorsque je lis ces feuilles de mon grand coffre bleu, je deviens les yeux tout bleus, de l'eau qui va fontaine.   C'est en crispant mon coeur, que je sors ce vinyle pour réentendre ce qui me rappelle moi et la souffrance d'être bien, seul dans la nuit.



Je suis un soir d'été
De lourdes amoureuses Aux odeurs de cuisine
Promènent leur poitrine
Sur les flancs de la Meuse
Il leur manque un soldat
Pour que l'été ripaille
Et monte vaille que vaille
Jusqu'en haut de leurs bas


Un de mes grand In lak'ech, ce Grand Jacques.  Un de mes autres moi-même les plus puissant du fond de l'âme, des cris du coeur.  
Il est mort de l'amour, le vrai, absent de cette Terre.  Il voulait, comme moi, aimer vraiment, de l'amour pur, de cette énergie bloquée ici-bas sur cette Terre de fait-semblants, d'hypocrites et de haineux.

Et la Femme, qui s'éloigne toujours de l'amour, insensible, matérialiste, territorial, prudente, froide reptilienne... Dictatrice de l'avenir.   «On est que le présent».   
L'homme est Polyamoureux car un tout-le-temps maintenant.  
La femme nous tire vers le bas de cette dimension-ci, car elle n'est pas maintenant et ne voit que demain, elle ce voit dans l'autre, ces enfants qui sont sa dépendance affective.

Voilà la Femme dites créatrice.  Elle n'est que créatrice de créatures et de faux-semblants artificiels et à contrôler maternant tout ce qui a un phallus.   En fait, elle ne crée pas, elle manipule le vrai en paraître et en l'illusion.  Elle  «Fait» amour qui tue à petit feu notre espèce prisonnière de sa prédatrice cosmique et superficielle.   Nous n'étions qu'unE.   Elle a tout cassé.  En fracas de verre, la truie qui veut allaiter sa progéniture.   
Lui, il est l'amour.  Il ne fait pas l'amour, il l'est, ici et maintenant, en contemplation.  Il se laisse à l'exploration parce que c'est dangereux et impossible, surtout parce que c'est impossible.  Il est romantique et il se souvient qu'il n'était qu'unE avec elle.


Ces Rendez-vous manqués et encore.

Il y a 25 tours de soleil, à l'été de mes 16 ans, au printemps de ma vie, je commençais à marcher sur un chemin vers l'exploration des relations.
J'ai toujours été lucide et aussi très candide.  Si je suis devenu ce loup loin de sa meute, caché dans la montagne, c'est parce que l'humain m'a déçut plus d'une fois.  Non, pas du tout.  C'est arrivé, c'est vrai, mais ce n'est plus le cas.   Je suis content.  Je suis heureux de ma solitude.  J'ai bien compris qui je suis et que je suis à mieux être seul que le complice d'une personne qui ne veut pas que je sois moi.  Qui ne fait que penser rêver et n'a que pour désir de me demander de faire attention, d'être prudent.  Non.  Ce n'est pas moi.

Alors, lucide, candide et électron libre, je fais mon chemin et j'en ai déçu plus d'une et même d'uns.
Et oui, je suis Cosmosexuel épanouis et vivant plein temps!   En lisant les lettres que je sortîmes de mon coffre bleu l'an dernier: j'ai été frappé de tant de gens que j'aurais déçus, parce que je n'ai soit pas répondu à leur désir ou bien, ils et elles l'auraient fallu m'écrire une lettre pour me «réveiller» à leur désir d'être avec moi.

Vient ensuite l'ère des retrouvailles sur Internet, d'abord avec des sites d'écoles, puis cet époque intéressante de Fakebook.  Des dates, des cafés, des motels, des femmes dans mon lit.  Me racontant comment en secondaire 4 elles me voulaient tant.  le candide innocent en moi n'avait rien vu, et 10 ans plus tard il en baisait la moitié de toute sa lucidité.

Puis, il y a ces nombreux doux moments d'inconu-e-s qui resterons à jamais anonymes.   Sans compter ces french kiss volés ici et là, dans des raves, partys et plus, que je n'ai jamais revus la personne, ni même porté une attention de leur courir après.   C'est amusant que deux de mes ex m'ont accusé d'être «Stalker»  alors qu'en fait, quand je décrisse, je décâlisse et surtout, je n'ai jamais courru après personne.  C'est bien le contraire.  En fait, je n'ai jamais vraiment fait les premiers pas ou même choisi.  Je suis plutôt le buffet, qu'on vient sniffer.

En toute sincérité, je dois admettre, qu'il y a certains rendez-vous manqués, avec une possible histoire d'amour ou de sexe, qui me font encore aujourd'hui, trop penser à en verser des larmes sous la douche après une soirée passé avec elle ou après un brunch bien sympathique à s'écouter se convaincre que l'on est bien dans ces choix de vie.

Ma Femme Stellaire, à venir
J'ai vécu l'amour et l'âme sœur dans 3 personnes sur cette Terre.   Les trois m'ont fait grandir dans l'âme et dans tout les dimension qu'offre cette densité ici.   Je l'ai remercie encore et toujours.  Avec elles, le rendez-vous n'a pas été manqué.  C'est plutôt l'avenir qui a été avorté.  Une par la nature et la philosophie, elle a quitté son corps éthérique.   Une autre, trop accroché à la superficialité, m'a fait la laisser 3 fois pour ne plus revenir une 4e fois et la dernière, j'ai fais ce que j'ai pu après l'avoir aimé 6 fois en 25 ans.


Un éternel célébataire, cosmosexuel, fétichiste switch, ambivalent libertaire, nihiliste anarchiste qui ne veut pas d'enfant, en quête d'une personne stellaire!   Je vis ma vie relationnelle comme je vois ce monde: une expérience multi-possible et infini de possibilité.   On m'a souvent écrit,  selon le résumé des lettres trillées l'an dernier, que «je brise des coeurs, par mon indifférence».   C'est pourtant souvent l'inverse que j'ai vécu, avec ces mêmes accusatrices.  Souvent, j'étais bien lucide de leur désir, mais j'étais surtout tout autant allumé au fait que je ne pourrais et ne voudrais jamais être celui qu'elles recherchaient.  J'ai souvent jamais donné suite à des avances en connaissance de cause, et en sachant, au fond de moi, que j’évoluerais vers une Better version de ce que j'étais, je suis et deviens.
Je ressentais leur désir de moi.  Je ressentais également leur désir d'une autre vie que ce que le vrai moi ne leur offrirait pas.
C'est ainsi, je continue mon chemin, en laissant beaucoup sur le pavé et derrière moi.  I never look back.

Si on revient à ces rendez-vous manqués, que je côtoie encore 25 ans plus tard, sans les nommer, elles se reconnaîtrons peut-être.
Deux femmes, à mes yeux exceptionnelles.
L'une d'elle que j'ai toujours aimé, jusqu'à avoir eu envie de la volé à son Roi.   Elle a toujours été ce mystère silencieux, qui m'a toujours guetté, depuis une passerelle à Eulalie, jusqu'aux nuits d'une beignerie en passant par ces croisements ici et là dans le temps et l'espace.  Je sais aujour'dhui que c'est fini même si ça n'a jamais commencé.   J'ai plein de souvenir de mes désirs pour elle qu'elle ne sait pas et ne saura jamais.  Une image, d'elle, s'endormant sur mon épaule dans un bus vers Québec.  Je n'en dirais pas plus, car Brel joue encore et le coeur pourrait me fendre.
La deuxième.  Comment dire.  Je ne crois plus qu'elle lit vraiment mon blogue, comme elle le faisait outre Atlantique.   Je pourrais la nommer qu'elle ne réagirait même pas.  Elle est tout aussi comme moi, sans être moi ni pareille, juste semblable philosophiquement qu'elle m'en énerve même.   J'aurais pu vouloir être son amant, alors qu'elle a fait de moi son Prince...    Elle m'a aimé comme elle s'aime: complètement détaché et mystérieusement effacé.  Derrière MSN souvent, je l'attendais avec 6h de décalage.   Elle est ici maintenant, arrivé au moment où j'étais en deuil, d'avoir laisser aller bien des gens, dont elle.  C'est spécial, nous sommes spécial.  Je sais que c'est fini, de toute façon ça n'avait jamais commencé et avec raison.   Ce ne m'empêche pas de la pleurer parfois, en silence, en regardant vers l'est.

Dans tous ça, tous ces rendez-vous manqués ou croisement.  Je ne regrette rien.  Je suis résilier et bien.   Je grandis et je continue ma route.  Je reste ouvert et garde le sourire dans toute ma puissance romantique d'homme véritable, d'être présent qui marche dans l'instant présent de sa meilleur version.

Sur le chemin de ma liberté, de ma meilleur version
C'était 9 de treize.
à suivre...

La Treizologie de Frédö, revisitez les 8 épisodes précédent de la série:
http://www.fredolounge.blogspot.ca/search/label/Treizologie

3 commentaires:

  1. You are A Wonderful Soul Hermano! All the best to you. In lak'ech from a Lounge Brother del Sur xxx

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  2. Frère encore une fois tu nous fais honeur. Tu es beau, tu es en éveil, je t'aime Frère et j'ai hâte célébrer ton retour à ta dimession. Tu apprends si vite, homme d'ailleurs. Alak'en

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  3. Teaser for Episode 10 (X) : I see all Goddess up to the 19th realm of dimension and there is no men, nor women.... It's all Goddess Sens of ultimate light & infinit love - Fredo helped by the Spider Woman of the Navajo Sisters!

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