En pleurant, je reste un artisan de transformation social.
Si je laissais aller ma rage, je deviendrais qui je ne suis pas, un guerrier aussi stupide et cupide que l'oppresseur lui-même. Qu'aurais-je alors transformé, socialement, humainement pour un meilleur monde?
Frapper dans une casserole et ensuite faire un câlin à un être humain dans la rue, soir après soir, devient alors la manifestation et la rencontre d'autres soi-même.
Rencontrer des tonnes de nouvelles personnes d'ici comme d'ailleurs, NOUS rend tous plus fort dans ce que NOUS bâtissons, NOUS transformons.
Je pleur le cœur lourd pour calmer ma rage. Les poings serrés certes, et la tête haute, debout et fier, en grande dignité avec les miens, avec les autres qui sont d'autres moi-même.
Les larmes qui s'échappent de mes pleurs, ne sont pas des leurs, ni des peurs, se sont les déchets sortant de tant d'années d'intoxication, de manipulation, d'intimidation, qui s'accélère en ce temps de transition.
Voyez la réponse dans la rue de nos forces de l'ordre télécommandés par des politiques qui ne savent plus quoi faire, ni dire, ni même légitimer face à leur propre crime contre NOUS.
Je pleur le cœur lourd pour calmer ma rage. Car ça nettoie la paroi entre mon corps et mon âme afin de libérer qui NOUS sommes vraiment: des êtres de lumière avec une infinité de possibilités.
C'est de ça qu'ils ont peur, les soi-disant surhumains élitiste. Ils n'ont plus contrôle de notre esprit, NOUS ne les croyons plus. Ils ne contrôlent plus nos corps, bien qu'ils essaient avec leur violence.
NOUS sommes maintenant des véhicules qui éclatent d'expression libératrice, d'une retrouvailles avec qui NOUS sommes vraiment.
Nous voyons de l'autre côté du rideau. NOUS brillions de plus en plus de notre lumière et nous nous libérons tous ensemble de la matrice.
Je t'aime TOI, amiE, ici et là, au loin si près. Je vous aimes tous.
Je vais aller continuer à pleurer et à méditer. C'est libérateur du cœur qui, devenant léger, se remplis d'amour infini pour continuer la transformation et le Retour des êtres de Lumières que NOUS sommes. In lak'ech
Bonjour Frederic,
RépondreEffacerTu as encore une fois preuve d'un grand talent pour décrire cette réalité. Je pense de mon côté qu'il y a plus de nous que nous pouvons nous imaginer, mais aujourd'hui, le nous est plus fort, plongé dans un mouvement de constestation face aux inégalités et aux imbécilités sociétales. Vive les indignés, les carrés rouges et les impatients qui militent chaque jour fièrement et bruyamment.
pour le moment, de mon côté, c'est la colère qui prend le dessus. les larmes suivront, j'en suis certaine.
RépondreEffacerde faire partie du tintamarre m'a calmée quelque peu... sentir cette énergie si forte - plus forte qu'on veut se l'imaginer! - et, en même temps, si douce...
de sentir qu'il y a bel et bien un changement dans l'air me rassure aussi. vous le voyez? arrêtez-vous un moment et remarquez.
je t'aime aussi, Fredo.
C'est drôle que là, les jeunes rendu plus adulte, ne sortent pas dans les rues pour défendres nos aieux des CHSLD...
RépondreEffacer👍🏽
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