J'en reviens pas qu'ici au Québec il y ait encore des gens qui croient au Canada et à son régime «dit» fédéraliste ?
Vraiment avec la semaine qui vient de se terminer : Lois C-58 et C-43 dont les portés sur la réorganisation de la représentativité électorale fédérale réduira le poids politique du Québec au sein du Canada; le Canada «leader» des pays ANTI-KYOTO !!!! Je passe toutes les autres conneries canadiennes... de la semaine en Afghanistan...
Heureusement, le coprésident de la Commission sur l'identité québécoise, M. Gérard Bouchard y est allé d'un analyse réaliste et pragmatique : « Si le Québec, les Québécois veulent assurer et affirmer leur identité, que se soit dans le Monde ou au sein du Canada, il est claire que l'État Québécois et la Nation Québécoise doivent se accéder à l'indépendance.»
Enfin, j'annexe à ce billet, le communiqué de presse de l,organisme Équiterre dénonçant les agissements de notre «plus meilleur beau pays» à la conférence des Nations Unies pour l'environnement à Bonn en Allemagne.
Bonne fin de semaine de Patriotes !
Alexandre-Frédérik Joly
Sentinelle du Groupe CNW
Négociation des Nations unies sur les changements climatiques - Le Canada se fait le porte-parole des pays des anti-Kyoto
BONN, Allemagne, le 18 mai /CNW Telbec/ - Les négociations des Nations
unies sur les changements climatiques qui se sont terminées aujourd'hui à Bonn
en Allemagne ont vu le Canada se faire le porte-parole des pays anti-Kyoto,
comme les Etats-Unis et l'Australie, dans les négociations sur le climat. Le
Canada a, durant ces deux semaines, tantôt ralenti, tantôt affaibli les
négociations qui visent à donner aux pays industrialisés des objectifs
supplémentaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour
la seconde période d'engagement du protocole de Kyoto après 2012.
Dans le contexte où la science nous indique que le temps presse plus que
jamais, le Canada a manqué une opportunité importante de faire preuve de
leadership. "Le Canada est clairement un mauvais joueur dans ces négociations
sur le climat. Encore une fois, le Canada s'est fait le porte-parole des pays
comme les Etats-Unis et l'Australie qui déploient beaucoup d'efforts pour ne
pas faire progresser les négociations sur les changements climatiques," a
déclaré Jean-François Nolet, chargé de projet du dossier des changements
climatiques chez Equiterre. "L'attitude du Canada à ces négociations est
totalement irresponsable et déphasée de ce que les Canadiens attendent de la
part de leur gouvernement".
Une entente sur un mandat de négociations formelles à la fin de l'année
2007 à Bali est essentielle, c'est pourquoi les pays doivent accélérer le pas
des négociations. "Malheureusement, le Canada insiste publiquement qu'il
souhaite aller de l'avant, mais leurs actions démontrent le contraire",
souligne Emilie Moorhouse, responsable de la campagne atmosphère et énergie
pour le Sierra Club du Canada. "Les négociateurs canadiens ont aussi mentionné
qu'ils souhaitent aller de l'avant avec les Etats-Unis. Si l'on considère les
positions du Président Bush sur ces enjeux, ce ne sont pas des signaux
rassurant pour la suite des choses".
A Bonn, le Canada a continué de supporter et même de faire la promotion
de positions qui affaiblissent les négociations sur une entente future de
réductions des GES. Le Canada soutient une approche basée sur des réductions
d'intensité pour la prochaine phase du protocole de Kyoto et endosse les
Etats-Unis qui demande un renforcement excessif des ententes sur les droits de
propriétés intellectuels qui freinerait les transferts des technologies
propres vers les pays en voie de développement. "Si le Canada souhaitait
éviter les impacts dangereux des changements climatiques, il serait partisan
d'une action plus musclée et non d'une entente sans objectifs concrets de
réductions des émissions" souligne Dale Marshall, analyste des politiques en
matière des changements climatiques à la Fondation David Suzuki. "Il ne s'agit
pas d'un problème avec les négociateurs canadiens, mais plutôt du gouvernement
à Ottawa qui s'oppose à la négociation de la meilleure entente possible."
Les observateurs internationaux ont également remarqué les tactiques du
Canada pour ralentir et affaiblir le contenu des négociations. "Le Canada fait
partie d'un petit groupe de pays industrialisés qui ont choisi de s'opposer à
des actions concrètes pour combattre les impacts des changements climatiques
et à l'expansion du marché de carbone," conclut Hans Verolme, directeur du
programme des changements climatiques globaux de WWF international.
-30-
Renseignements: Jean-François Nolet, Equiterre, à Bonn, 011 49 174 603
69 00; Emilie Moorhouse, Sierra Club du Canada, à Bonn, 011 49 178 614 53 05;
Dale Marshall, Fondation David Suzuki, à Bonn, (613) 302-9913; Hans Verolme,
WWF international, +1 (202) 492-7356/
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