Highway 2013 : SUR LES ROUTES DU FUTUR

I Vers un nouveau monde du travail

Le cours actuel de l'économie tente d'installer un monde du travail en utilisant les slogans: «vers un renouveau», «la qualité totale» et «soyez entrepreneur». Le travailleur autonome et la responsabilisation de l'individu face à son emploi; à sa tâche envers l'entreprise et sa fonction face à la société s’en voit dramatiquement transformé.
Le texte qui suit décrit les réalités actuelles du marché du travail. Il s'inscrit dans la série d'essais sur le futur, l'avenir de la société: Highway 2013 sur les routes du futur. Des articles qui identifieront les grands facteurs causant la pauvreté de notre société, de la vie, par le fait même. Les grands facteurs dont il est question sont les constatations pragmatiques et les dérèglements de l'évolution collective pour une meilleure vie que chacun aimerait. La solution réside dans l’émergence d’une volonté aux mieux être ensemble et différents.

Les facteurs de crise sont: les problèmes reliés à l’emploi et au travail, aux travailleurs (en l'occurrence le sujet du mois).
Nous verrons aussi dans les prochains mois : la question des inégalités internationales, de la pollution dans son sens large; la diversité culturelle et les conflits ethniques (nous n'avons qu'à penser aux guerres civiles de Yougoslavie dans les années 1990, au Darfour et à la Palestine ) .
Le dernier facteur : la violence, un facteur ressemblant souvent à une conséquence de l'ensemble des causes. En réfléchissant un peu, si vous associez ces cinq facteurs à l'histoire humaine du XIXe et XXe siècle, vous réussirez sûrement, grâce au concept de causalité, à les relier à un seul mode de vie, à l'idée directrice de notre système capitaliste qui souffre d'une élite conservatrice et pragmatique. Cette même élite qui a installé le capitalisme comme mode de vie relié à la production et à la consommation. C'est le système lui-même qui s'égorge! Il se suicide de jour en jour en laissant s'accroître les effets provenant des facteurs énoncés ci-haut.

Ensuite nous aborderons les solutions mises de l'avant par différent groupes sociaux et gouvernementaux. Cette série d’articles se terminera par une perspective de ce que sera la société si l'on tend vers les solutions énoncées. Vous constaterez que dans le cadre des transformations en cours sur Terre et à tous les niveaux, nous sommes amener à réfléchir sur l'élaboration et la mise en pratique de solutions humaines et évolutives pour le bien-être de tous.

Première Partie : Le marché du travail

Défini comme étant un secteur de production et de service d'une société englobant l'ensemble des activités économiques de celle-ci, le monde du travail est la base même de l'infrastructure d'où proviennent les forces de travail et les moyens de production nécessaires à la configuration du capitalisme. Là où les miséreux industrieux perdent sueur et sang afin que profits et capitaux nourrissent les gracieux bourgeux.

Un marché du travail intègre donc les forces productives constituées de femmes et d'hommes et des moyens de production, outils, machineries, institutions. Le tout pour produire une consommation qui rapportera du capital à réinvestir et stimulera l'économie d'un territoire donné.

Mais qu'en est-il de notre marché du travail, à nous travailleurs de demain? L'orientation choisie semble nous jeter «DROITE» vers une économie à deux vitesse répartissant les richesses de la planète encore plus inégalement que maintenant. une société ne possédant plus d'équité d'emploi et de justice sociale, ni de protection en santé 'au travail, santé physique et psychologique·e. Regardez autour de vous, qui peut s'exclamer avoir une sécurité d'emploi? À l'exception de quelques Baby-boomers et de préretraités! Le marché du travail actuel ressemble à du travail à contrat, du travail à temps partiel, au jour le jour; rappelez-vous le pragmatisme du début: l'immédiat, la compétitivité, contraintes, réalité incontournable, des valeurs reliées à cette idéologie de l'élite.

Deuxième partie : L'ampleur du phénomène des emplois atypiques cause de l'appauvrissement

Les emplois atypiques se définissent comme étant des emplois de sous-traitance majoritairement payés à bas salaires oscillant entre le salaire minimum et le faible revenu.

Un Faible revenu fixé à 22 500$ l'an par Revenu Canada en 2001 et non révisé en 2006. Statistique Canada renchérit en illustrant qu'en 2006 45% de la population canadienne vivait en orbite de ce salaire, et que 26% était sous cette barre de la pauvreté! Donc près du 2/3 de la population canadienne gagne près de 22 500$ et moins par année. Sans compter les chômeurs, les retraités et les assistés sociaux... Pensez-y!

Il y a quatre grands secteurs d'emplois atypiques: le temps partiel que nous connaissons tous, nous étudiant. Ensuite viennent les emplois temporaires et irréguliers, ceux qui sont connus par la plupart des enseignants, demandez-leur pour vérifier. Le troisième, le plus vieux, le travail saisonnier ou occasionnel : les pêcheurs de Gaspésie, les coupeurs de bois de l'Oregon. Le dernier, le travail à contrat, plus stressant que les emplois temporaires parce que vous ne savez jamais quand ça finit. Ce dernier type de travail est celui le plus directement relié à la sous-traitance; par exemple le domaine lie l'entretien ménager, de la bureautique d'archivage et de la construction.

Les plus atteints sont les femmes, les jeunes et les immigrants. En moyenne dans les pays de l'OCDE (Organisation du Économique des pays industrialisés), les emplois atypiques représentent 55% de l'ensemble. des emplois pour une population active de 86%; le chômage atteint une moyenne. de 17,8% Conclusion, près de 75% de la population des pays riches vit de façon économiquement contraignante.

À suivre dans le prochain article de la série : Highway 2013 : J’ai mal au travail !