Il nous semble évident que l'argent peut et ne peut pas faire une différence dans une victoire ou une défaite dans un plébiscite. Cependant, dans nos sociétés de consommation et de commercialisation, où même la politique et les idées se vendent, il est absolument claire et certain que l'option du NON en 1995 a bénéficié de plus d'agences, d'argents et de visibilité de moyen qu
e le camp du OUI.
Alors que cela soit 540 000 $ ou 3 millions, ou même les possibles 11 millions de dépense contenu dans le rapport Grenier (avant, pendant et après le référendum) sur Option Canada, pour nous il est claire que les moyens pour vendre une idée et tenter de la faire passer, étaient inégaux et que la thèse d'un vole dans ce sens se tient.

Alors que cela soit 540 000 $ ou 3 millions, ou même les possibles 11 millions de dépense contenu dans le rapport Grenier (avant, pendant et après le référendum) sur Option Canada, pour nous il est claire que les moyens pour vendre une idée et tenter de la faire passer, étaient inégaux et que la thèse d'un vole dans ce sens se tient.
Mais nous y voyons davantage une entrave. Il y a une règle sur les dépenses électorales visant à équilibrer les forces en présence dans l'atteinte de l'adhésion de la plèbe à son idée, à son option. Si l'une des options à plus de moyen de se faire entendre et voir, au-delà même du vole des idées et des choix de voter OUI ou NON en découlant, il y a entrave à la volonté de démocratie et nous nous retrouvons dans «au plus fort la poche».
En terminant, rien de se gagne, rien ne se perd, voilà pourquoi, pour citer Gaston Miron : «Tant que l'indépendance n'est pas faite, elle reste à faire»
Alexandre-Frédérik Joly
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