Les Quartiers des Spectres : où logent les artistes ?

Voici ma réflexion suite à un excellent commentaire d' Eric Paradis sur Facebook, suite aux déboires du Projet de la Société des Arts (SDA) refusant d'intégrer, entre autre le Café Cléo et de l'échec annoncé du Quartier des Spectacles, qui m'a fortement inspiré.  Cette article est le premier de deux sur les quartiers en transformation dans les pôle Ville-Marie et du Sud-Ouest.

L'hécatombe est déjà là depuis 2003, année où le gouvernement actuel à pris le pouvoir et a sabré dans les arts et la culture, remettant aux oubliettes les projets annoncés en 2001 par le gouvernement Landry.

Depuis 2006, le fameux Quartiers des «Spectres» est en chantier ici et là on a fermé le Spectrum sans dire un mot, ou plutôt on a acheté le groupe Spectra avec des promesses et sa Maison du jazz qui porte le nom d'une alluminerie qui n'est plus de chez nous.
Que dire des salles du Parisien et du Loews qui ont disparus pendant la dernière décennie ?
Le Club Soda déménagé en trombe dans ce Quartier des «Spectres».
Qu'en est-il maintenant de l'art alternatif, de l'art fétiche ?  L'art dans les arts tentant de se frayer un chemin alternatif et enjoué. Tout semble dicter par une pensée unique de marché festivalier; la clique qui mène tout et qui concentre tout entre ces mains.

Pendant ce temps, plus au sud, on va détruire tranquillement ce qui reste du Quartier Éphémère, attention Fonderie Darling, le Quartier Bonaventure va te manger comme il cognera de la gentrification ce qui reste de Goose Village, Griffintown et de l'architecture historique industrielle de Montréal.
On a octroyer une subvention, par l'entremise du ministère de l'Éducation, à la Galerie Espace Verre, 1200 rue Mill, en plein coeur du secteur menacé par le Nouveau Montréal. Il y a deux chose qui cloche pas ici.  La première c'est qu'une galerie d'art qui produit de l'artisanat et des œuvres doit se convertir en école et s'adjoindre au Cégep du Vieux Montréal pour «survivre» en tant qu'élément artistique.  L'autre cloche : c'est qu'on les laisses  rénové un très vielle et belle immeuble, j'en suis fort content, et que de l'autre, la ville veut raser tout ce secteur d'ici 2025 ?  On gère quoi là ou on envoi quoi comme message ?
Un peu plus au nord dans ce même secteur, de l'autre côté du Canal Lachine, le projet des bassins du Nouveau havre, devant contenir des ateliers d'artistes créateurs. Est-il encore une nouvelle façon d'acheter les artistes engagés ?  Qui pourra ce payer ces studios ?  La Cité des Arts, motivé par les Muralistes et la Coop St-Laurent des Arts ne verra jamais le jour... la clique, encore et les guerres de clochés d'égo-artistes l'emporte sur le bons sens de la création libre et autonome.   C'est ça l'art au Québec ?  C'est ça l'artifice artificiel des artisans partisans du je me moi mes créations après le collectif et la solidarité pour de meilleurs espace de création et de diffusion ?

Des sectes infâmes sont devenus les artistes montréalais.  Des spectres profanes transforment leur quartier et leur place dans la cité sera à l'ombre des banques et des faiseux de rien du tout qui disent les aider.  Alors moi, j'irai écouter chanter Ani Difranco à Boston en admirant les toiles érotiques de Järs Valers à San Francisco en assistant ma muse, ma modèle alternative dont je suis le fan fini,  dans ses shoots photo avec des vrais photographes dans leur Cité des arts visuel de Brooklyn.  On reviendra à Montréal pour le Fetish Weekend !

Prochain billet : Touche pas à mon Bassin Peel !

Image : Prospectus de la Société des Nouveaux Havres, Montréal 2025. Immeubles projetés par le développement en bleus